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Sevran : ce que l’on sait des deux fusillades ayant fait 3 morts

Deux enquêtes ont été ouvertes dans le cadre de ces deux affaires et les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs des tirs. [Sebastien SALOM-GOMIS / AFP]

La ville de Sevran, en Seine-Saint-Denis, a été visée à deux reprises, les 3 et 5 mai, par deux fusillades ayant fait 3 morts et plusieurs blessés. La piste d’un règlement de compte est privilégiée pour les deux faits mais aucun lien n’a été établi, selon le parquet.

Une situation alarmante. Vendredi 3 mai, une première fusillade est survenue avenue Dumont d’Urville, dans le quartier des Beaudottes, à Sevran, en Seine-Saint-Denis, faisant un mort. La victime, née en juin 1995, a été atteinte de deux projectiles et est décédée avant l’arrivée des secours.

La fusillade a fait également plusieurs blessés. Mais l’état de santé de ceux-ci est considéré comme «stable» à l’heure actuelle. Quelques minutes plus tard, le soir même, plus précisément aux alentours de 00h10, des coups de feu ont été entendus et trois victimes supplémentaires ont été blessées.

Selon les témoignages recueillis, il apparaît «qu’un individu était descendu d’un véhicule conduit par un tiers avant de faire feu sur les personnes présentes sur le parking».

Une trentaine d’étuis de calibre 7,62x39 ont été découverts par les policiers. Ces munitions sont «compatibles avec l’usage d’un fusil d’assaut AK 57», a indiqué le parquet de Bobigny ce lundi 6 mai dans un communiqué précisant que «l’hypothèse d’un mobile en lien avec un règlement de compte lié au narcobanditisme reste au stade d’une hypothèse de travail».

les auteurs des tirs toujours pas identifiés

Deux jours après cette fusillade, une seconde fusillade a eu lieu dans cette même ville de Seine-Saint-Denis, dans le quartier «cité basse». Dimanche 5 mai, deux individus ont été tués, dont l’un présentait un impact au niveau de la tête et l’autre six impacts répartis sur l’ensemble du corps.

Sur la scène de crime, «un chargeur vide et 18 étuis de calibre 9 mm étaient découverts», a noté le parquet de Bobigny. Une seule personne au visage masqué aurait tiré. Après son acte, l’individu serait reparti à pied.

Comme pour la première fusillade, «l’hypothèse d’un règlement de comptes en lien avec le narco-trafic est privilégiée», a ajouté le ministère public ce lundi. Néanmoins, «aucun lien ne peut être objectivé à ce stade avec la fusillade mortelle intervenue le 3 mai à Sevran», a-t-il poursuivi.

Deux enquêtes ont été ouvertes dans le cadre de ces deux affaires et les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs des tirs.

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