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Attentat à Moscou : pourquoi Daesh a-t-il visé la Russie ?

Ce vendredi soir, une salle de concert de Moscou a été la cible d'une attaque terroriste revendiquée par Daesh. Si la Russie panse ses plaies ce samedi, une question demeure pourquoi a-t-elle été visée par cette organisation ?

De nouvelles victimes de Daesh. La Russie a été ciblée par une attaque terroriste ce vendredi soir. Les assaillants se sont rendus dans une salle de concert de la capitale russe puis ont ouvert le feu. Ce samedi matin, le bilan provisoire de l'attentat est de 115 morts et une centaine de blessés. 

Dans la soirée, l'État Islamique a revendiqué l'attaque : «Les combattants de l’État islamique ont attaqué un grand rassemblement de chrétiens dans la ville de Krasnogorsk, à la périphérie de Moscou, tuant et blessant des centaines de personnes et causant de grandes destructions avant de se retirer en toute sécurité», a affirmé Daesh via leur compte Telegram.

LA RUSSIE EST UN «ENNEMI NATUREL» DE DAESH

Une attaque de Daesh contre la Russie qui s'explique notamment par la situation en Asie centrale : «Le contexte global de la situation en Russie, en Afghanistan et en Asie centrale indiquait clairement cette piste (attaque de Daesh, NDLR). On a ces éléments contextuels. Le fait que l'État islamique tente de s'imposer en Asie centrale et s'affronte donc directement à la Russie qui est le gendarme et qui assure la sécurité de l'Asie centrale. Ça en fait donc un ennemi naturel», expliquait ce matin, le spécialiste terrorisme et renseignements, Claude Moniquet sur CNEWS. 

«Il y a deux semaines, il y a eu une opération dans le Caucase en Ingouchie au cours de laquelle le FSB (les services de sécurité russes) venu de Moscou a éliminé une cellule islamiste de sept personnes. (...) Il y a tout un contexte qui indique que le mouvement islamiste armé bouillonne dans les frontières russes et autour de la Russie. Ce qui est le plus inquiétant pour nous et pour la Russie, c'est que ce qui s'est passé hier est le plus gros succès de l'État islamique depuis 2017 hors d'une zone de jihad», rajoute Claude Moniquet. 

Le Kremlin a annoncé l'arrestation de 11 personnes, dont les «quatre» assaillants de l'attaque armée.

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