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En directAttentat à Moscou : les enquêteurs demandent le placement en détention de trois autres suspects

Les deux premiers suspects ont été amenés dimanche soir devant un tribunal de la capitale russe [HANDOUT / RUSSIAN INVESTIGATIVE COMMITTEE / AFP]
Trois jours après l’attentat qui a frappé une salle de concert à Moscou, revendiqué par Daesh, la Russie est toujours sous le choc. Suivez notre direct.
Vladimir Poutine admet une attaque "islamiste" mais pointe encore Kiev

Vladimir Poutine a reconnu lundi pour la première fois que l'attentat près de Moscou, revendiqué il y a trois jours par Daesh, avait été commis par des "islamistes radicaux", tout en continuant à sous-entendre un lien avec l'Ukraine.

Kiev et les Occidentaux ont vigoureusement démenti toute relation entre les autorités ukrainiennes et les auteurs de cette attaque qui, selon un nouveau bilan annoncé lundi soir, a fait au moins 139 morts et 182 blessés. 

M. Poutine, plus de deux ans après son offensive à grande échelle contre Kiev présentée comme un conflit existentiel, a néanmoins encore soulevé cette idée qu'il avait déjà évoqué ce week-end sans mentionner d'implication jihadiste.

Les enquêteurs demandent le placement en détention de trois autres suspects

Les enquêteurs russes ont demandé lundi le placement en détention provisoire de trois suspects de l'attentat ayant fait plus de 130 morts dans la banlieue de Moscou, a indiqué le tribunal chargé de l'affaire, les quatre assaillants présumés ayant eux déjà été incarcérés.

"Trois dossiers ont été reçus", a indiqué à l'AFP le tribunal Basmanny de la capitale russe. Selon l'agence de presse Ria Novosti, il s'agit d'un père et deux de ses fils. Les autorités avaient annoncé samedi avoir arrêté au total onze personnes, et il n'était pas clair dans l'immédiat si ces trois individus en faisaient partie ou non.

Déclaration
Emmanuel Macron met en garde contre «toute instrumentalisation»

En déplacement en Guyane ce lundi 25 mars, Emmanuel Macron a assuré que la branche du groupe djihadiste Etat islamique «impliquée» dans l'attentat de Moscou de vendredi, a mené «ces derniers mois plusieurs tentatives en France».

Selon l'AFP, le chef d'Etat français a ajouté : «Il faut se garder de toute instrumentalisation ou déformation, mais être exigeants et efficaces. C’est dans cet esprit que nous avançons et j’espère que la Russie fera de même. Ce serait à la fois cynique et contre-productif pour la Russie elle-même et la sécurité de ses ressortissants d’utiliser ce contexte pour essayer de le retourner contre l’Ukraine».

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Les quatre assaillants présumés placés en détention provisoire

Les quatre assaillants présumés à l'origine de l'attaque du Crocus City Hall à Moscou, qui a fait 137 morts, ont été placés dimanche en détention provisoire pour deux mois par un tribunal de la capitale russe.

Les quatre hommes sont accusés de «terrorisme» et encourent la prison à perpétuité, a indiqué dans un communiqué le tribunal Basmanny de Moscou. Leur détention provisoire, fixée jusqu'au 22 mai, peut être prolongée dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas encore été fixée.

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Le gouvernement rehausse le niveau Vigipirate à «urgence attentat» après l'attaque à Moscou

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé dimanche soir «rehausser» le plan Vigipirate en France à son niveau le plus élevé : «urgence attentat», à la suite de l'attaque de Moscou revendiquée par Daesh. 

«Compte tenu de la revendication de l'attentat par l'Etat islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé : urgence attentat», a indiqué Gabriel Attal sur X à l'issue d'un conseil de défense à l'Elysée. Le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2 ("sécurité renforcée - risque attentat") en janvier.

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Le premier suspect placé en détention provisoire

Le premier suspect de l'attaque du Crocus City Hall à Moscou, qui a fait 137 morts, a été placé dimanche en détention provisoire pour au moins deux mois après avoir été présenté devant un tribunal de la capitale russe.

Ce premier assaillant présumé a été placé en détention jusqu'au 22 mai, une durée qui pourra être prolongée dans l'attente de son procès pour «terrorisme», a indiqué le tribunal Basmanny dans un communiqué. Selon lui, ce natif du Tadjikistan a «plaidé entièrement coupable».

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Les premiers suspects amenés devant le tribunal

Les deux premiers suspects de l'attaque du Crocus City Hall à Moscou, qui a fait 137 morts, ont été amenés dimanche soir devant un tribunal de la capitale russe, qui doit décider de leur placement en détention provisoire.

Selon les agences de presse russes, ces deux suspects ont été inculpés pour «terrorisme» et encourent la prison à perpétuité. Au total, les autorités russes avaient rapporté l'arrestation de 11 personnes dont quatre assaillants en lien avec cette attaque.

Le tribunal Basmanny de Moscou a diffusé une vidéo montrant des policiers amenant les deux suspects menotté dans la salle d'audience, ainsi que des photographies des mêmes hommes assis dans la cage de verre réservée aux accusés.

L'un des deux suspects a un bandage à l'oreille, comme sur de précédentes vidéos de l'arrestation des suspects diffusées par les enquêteurs, où trois d'entre eux apparaissaient avec du sang sur le visage.

Les autorités ont indiqué que les suspects étaient des «citoyens étrangers», sans mentionner leur nationalité. Selon des médias russes et le député Alexandre Khinstein, certains des suspects sont originaires du Tadjikistan, ex-république soviétique d'Asie centrale à majorité musulmane voisine de l'Afghanistan.

Selon l'agence TASS, l'un des suspects a confirmé dimanche à l'audience être un «citoyen du Tadjikistan». L'examen de son affaire se tiendra à huis clos, selon la même source.

L'attaque du Crocus City Hall a été revendiquée par l'organisation jihadiste Etat islamique, mais les autorités russes ont mis en avant une piste ukrainienne, en affirmant que les assaillants essayaient de se rendre en Ukraine où ils disposaient de contacts.

L'Ukraine dément vigoureusement toute implication dans cette attaque, la plus meurtrière en Russie depuis le début des années 2000.

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Emmanuel Macron préside ce dimanche soir un conseil de défense à l'Elysée

Emmanuel Macron préside ce dimanche soir, à 19h30, un conseil de défense à l'Elysée sur «l’attentat de Moscou et ses conséquences», selon la présidence française. L'attentat, vendredi dans une salle de concert près de Moscou, a fait au moins 137 morts selon un nouveau bilan. Moscou n'a toujours pas évoqué dimanche la responsabilité de ce groupe, citant à l'inverse samedi une piste ukrainienne.

«Aucune implication ukrainienne» dans l'attentat, affirme Washington

Le gouvernement américain a affirmé dimanche qu'il n'y avait «aucune implication ukrainienne» dans le massacre au Crocus City Hall à Moscou, après que le président russe Vladimir Poutine eut évoqué un lien avec l'Ukraine.

Il n'y a «aucune preuve» selon laquelle l'Ukraine est impliquée dans le massacre qui a fait au moins 137 morts et «l'EI (groupe jihadiste Etat islamique, Ndlr) est responsable», a rétorqué la vice-présidente américaine Kamala Harris lors d'un entretien télévisé dimanche.

«L'Etat islamique (EI) porte l'entière responsabilité de cet attentat. Il n'y a eu aucune implication ukrainienne», a renchéri dans un communiqué Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.

Washington répond à l'allocution samedi de Vladimir Poutine qui avait dénoncé un acte «terroriste barbare» et annoncé que «les quatre auteurs» de l'attentat avaient été arrêtés «alors qu'ils se dirigeaient vers l'Ukraine», sans mentionner la revendication du groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Survenue vendredi dans une salle de concert située à Krasnogorsk, au nord-ouest de la capitale russe, cette attaque est la plus meurtrière en Russie depuis une vingtaine d'années, et la plus sanglante à avoir été revendiquée par l'EI en Europe.

L'EI, que la Russie combat en Syrie et qui est actif aussi dans le Caucase russe, a déjà commis des attentats dans le pays depuis la fin des années 2010. Mais le groupe n'y avait jamais revendiqué une attaque d'une telle ampleur.

Sur un de ses comptes Telegram, le groupe jihadiste avait affirmé dès vendredi soir que l'attaque avait été menée par quatre de ses membres, et s'inscrivait «dans le contexte (...) de la guerre faisant rage» entre le groupe et «les pays combattant l'islam».

Mais ni Vladimir Poutine, ni les services de sécurité (FSB) n'ont accusé l'EI, le FSB affirmant que les suspects avaient des «contacts appropriés du côté ukrainien» et comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d'autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence.

«L'Ukraine n'a pas le moindre lien avec l'incident», a martelé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, rejetant des accusations «absurdes».

Deux fusils d'assaut et une grande quantité de munitions trouvés sur les lieux

L'enquête a révélé la découverte de deux fusils d'assaut et d'une grande quantité de munitions sur les lieux de l'attentat

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Le bilan est désormais à 137 morts, dont trois enfants

Les enquêteurs ont révélé l'alourdissement du bilan des attaques de Moscou. Ils comptent désormais 137 morts, dont trois enfants.

Le pape prie pour les victimes de l'attaque «lâche» près de Moscou

Le pape François a adressé dimanche ses prières aux victimes de l'attaque meurtrière «lâche» ayant visé une salle de concert près de Moscou, dénonçant des «actes inhumains».

«J'assure de mes prières les victimes du lâche attentat terroriste perpétré l'autre soir à Moscou», a déclaré le pape âgé de 87 ans, à l'issue de la messe du dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre, au Vatican.

«Que le Seigneur les accueille dans sa paix, qu'il réconforte leurs familles et qu'il convertisse les cœurs de ceux qui organisent et réalisent ces actions inhumaines qui offensent Dieu, qui a ordonné "Tu ne tueras point"», a-t-il dit.

Une vidéo de l’attaque diffusée par Daesh

Une vidéo apparemment tournée par les assaillants de la salle de concert près de Moscou a été diffusée sur des comptes de réseaux sociaux habituellement utilisés par Daesh, selon le groupe Site, spécialisé dans la recherche antiterroriste.

Cette vidéo d'une minute et 31 secondes montre plusieurs individus aux visages floutés et aux voix brouillées, armés de fusils d'assaut et de couteaux, dans ce qui semble être le hall de la salle de concert Crocus City Hall de Krasnogorsk, là où les faits se sont déroulés.

Les assaillants tirent plusieurs rafales, de nombreux corps inertes jonchent le sol et on aperçoit un début d'incendie en arrière-plan. Cette vidéo est apparue sur un compte Telegram considéré, selon Site, comme appartenant à Amaq, l'organe de communication de l'État islamique.

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Jour de deuil national en Russie

Ce dimanche, les Russes vont observer une journée de deuil national, deux jours après l’attaque la plus meurtrière sur le sol européen revendiquée par Daesh, survenue dans une salle de concert à Moscou.

Le bilan provisoire de cet attentat est de 133 morts et d'une centaine de blessés. Selon les autorités, il devrait encore augmenter.

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