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«Je veux que justice soit faite, mais je ne veux pas qu’on monte au créneau parce que l’agresseur était Afghan», confie le père de Matisse

«Je veux que justice soit faite, mais je ne veux pas qu’on monte au créneau parce que l’agresseur était Afghan», a confié le père de Matisse, moins d'une semaine après la mort de son fils de 15 ans, tué à l'arme blanche par un mineur du même âge à Châteauroux (Indre).

Un jugement sévère, mais sans récupération politique. Telle est la volonté du père de Matisse, 15 ans, tué à l'arme blanche à Chateauroux (Indre) par un adolescent afghan du même âge le 27 avril dernier. 

«Je veux que justice soit faite, mais je ne veux pas qu’on monte au créneau parce que l’agresseur était Afghan», a insisté Christophe Marchais face à CNEWS. «C'est surtout le meurtrier de mon fils», a-t-il ajouté, indiquant qu'il souhaitait également que la mère du suspect, également mise en cause, réponde de ses actes devant la justice.

Difficile pour le père de famille de dissimuler sa peine et de ne pas évoquer le souvenir de son fils brutalement décédé : «Matisse était un gamin heureux, joyeux, qui aimait tout le monde», s'est-il souvenu. 

Meurtri, Christophe Marchais invite les parents à mieux contrôler les fréquentations de leurs enfants : «La première fréquentation qui craint un peu, il ne faut pas hésiter à couper les ponts, de toutes les manières possibles», a-t-il alerté.

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