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«Dix jours sans écrans» : quel est ce défi lancé dans les écoles ce mardi ?

Ce défi propose aux jeunes à ne pas s'exposer à un écran du 14 au 23 mai. [FRED DUFOUR / AFP]

Du mardi 14 au jeudi 23 mai, des centaines d’écoles, de collèges et de lycées vont se prêter au défi «dix jours sans écrans», qui invite les élèves, en cours, comme chez eux, à se passer des écrans, et ainsi à limiter une surexposition pouvant être dangereuse, selon le gouvernement.

Fini les télévisions, les consoles, les tablettes ou encore les smartphones. À partir de ce mardi 14 mai au jeudi 23 mai, 486 établissements scolaires partout en France, des crèches, aux écoles primaires, en passant par les collèges et des lycées vont tenter de relever le défi «dix jours sans écrans».

Comme son nom l’indique, celui-ci vise à proposer aux 64.002 enfants et adolescents inscrits, par une coopération entre le corps enseignant, des parents et des collectivités locales, des alternatives aux écrans, que ce soit dans le milieu scolaire, que dans un cadre familial.

Un défi ludique

Ce défi «dix jours sans écrans» s’étend au-delà des frontières françaises. En effet, des parents et établissements basés au Maroc et en Tunisie tenteront eux aussi cette expérience qui existe depuis plusieurs années.

Afin de rendre ce qui peut apparaître comme une mission pour certains enfants, le défi se veut également ludique. ll se présente sous la forme d’un jeu auquel chaque élève peut faire gagner des points à sa classe en évitant d’utiliser un écran dans la journée.

Sur son site internet, l’association «10 jours sans écrans» a considéré que ce défi aidait «à mieux délimiter la frontière qui sépare les écrans qui rendent service, des écrans qui asservissent».

Une priorité pour le gouvernement 

La question de l’usage des écrans chez les jeunes est également une priorité du côté du l'éxecutif. Le 30 avril dernier, un rapport d’experts remis à Emmanuel Macron préconisait d'interdire l'usage des écrans aux enfants de moins de 3 ans et de téléphones portables aux moins de 11 ans.

Autre sujet pointé du doigt : les réseaux sociaux. Les experts estiment que ces derniers favoriseraient les risques de dépression ou d’anxiété chez les plus vulnérables. Ils alertent également sur l’exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.

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